La santé de votre entreprise passe par la santé de vos salariés ! LA Qualité de Vie au Travail : QVT

La santé de votre entreprise passe par la santé de vos salariés !
LA Qualité de Vie au Travail : QVT

Quand parle-t-on de stress au travail ?

On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre.

Les exigences liées au travail arrivent en tête. « Devoir traiter des informations complexes et nombreuses » et « manquer de temps » concernent respectivement 72 % et 62 % des salariés et leur impact en termes de stress est très fort. Si un peu moins de salariés trouvent que « les objectifs au travail sont difficiles à atteindre » (41 %), il s’agit d’un élément source d’un grand stress. Le manque d’autonomie et en particulier « la non-participation aux décisions touchant à mon travail », bien que ne touchant que 56 % des salariés, est une importante cause de stress.

Il est important de noter que certains facteurs de stress, même s’ils ne touchent qu’une minorité de salariés, sont une source importante de stress chez ceux qui y sont exposés. C’est le cas du « manque de soutien moral au travail » (33 % des salariés), le fait que « mon travail ne me fait pas sentir utile ni ne me donne une bonne image de moi » (29 %) ou encore « une mauvaise ambiance au travail » (27 %).   Source : FIRPS.org

Quelle prévention ?

L’employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés au travail. Pour remplir cette obligation, il doit privilégier les actions de prévention collective. Celles-ci permettent en effet d’agir sur les causes du stress plutôt que sur ses symptômes.

 

 

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Quelles conséquences pour l’entreprise ?

L’absentéisme, le turn-over, les défauts et les retards de production, les malaises, les crises de nerfs et/ou de larmes, les accidents de travail, les maladies professionnelles, le burn-out, bref, des risques psychosociaux qui viennent entraver le bon déroulement de sa production.

Si le dirigeant estime que le stress vécu par ses salariés n’est pas de sa responsabilité, sa société en subit tout de même les résultats…

La prévention du stress au travail est menée sur différents fronts. Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), la médecine du travail, les ergonomistes, les psychologues cliniciens, et encore d’autres intervenants possibles.

Quelques chiffres :

Selon l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail :
Le stress est à l’origine de 50 à 60 % de l’ensemble des journées de travail perdues (d’après une enquête de 1999 faite dans les 15 états-membres).

Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) :
Une étude réalisée en France estime que le coût direct et indirect du stress peut être évalué entre 830 et 1 656 millions d’euros par an, ce qui équivaut à 10 à 20 % du budget de la branche accidents du travail / maladies professionnelles de la Sécurité Sociale.

Selon l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) /CSA (institut de sondage d’opinion) :
On estime que quatre français sur dix sont touchés par le stress (sondage CSA janvier 2009). La France tient le troisième rang au monde des dépressions liées au travail. Le coût social en France de la souffrance en milieu professionnel aujourd’hui est de 8% du PIB (valeur totale de la production annuelle de richesses) alors que celle du chômage est de 3%. « Un peu moins d’un salarié sur trois fonctionne dans un état de stress qui le met potentiellement dans cette zone rouge ».

Au sein de l’Union Européenne, on estime que 22 % des salariés souffrent d’un état de stress qui le met potentiellement dans cette zone rouge.

2010 : 65% des Français estiment être stressés.

Selon la médecine du travail
Le nombre de maladies liées au stress a augmenté de 50% en cinq ans.

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